La mauvaise gestion de la biodiversité: une menace réelle pour les êtres vivants
Environnement
: publié Mardi, le 11/12/2018 par
NININAHAZWE Gaudiose
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Deux hippopotames se baladent depuis le matin de mardi 11 décembre 2018 au niveau du chanic sur la route menant à l’Aéroport International de Bujumbura, situé dans la commune Ntahangwa.
Jean Claude Ndayishimiye, conservateur du parc national de la Rusizi a indiqué que les animaux quittent leur habitat car ces derniers sont devenus des champs de culture et de chantiers en construction.
Le conservateur a affirmé qu’au moins 10 personnes meurent chaque année tuées par des hippopotames errants.
Jean Claude Ndayishimiye a fait savoir que c’est une situation désastreuse de voir des hippopotames quitter leur habitat naturel et se promener pendant la journée. Il a indiqué qu’ils devraient être soit dans la Rusizi ou dans le Lac Tanganyika.
Les hippopotames se sentent en danger à cause de l’envahissement de leur zone de pâturages et ne restent pas au même endroit, a ajouté Jean Claude Ndayishimiye, précisant que la situation est dangereuse car les hippopotames, devenus très violents ont déjà tué plus de 10 personnes.
Jean Claude Ndayishimiye a rappelé que la loi en vigueur qui régit tous ces écosystèmes naturels et l’environnement au Burundi a prévu une zone tampon de 150 mètres à partir de la rive du Lac Tanganyika mais qui n'est pas du tout respectée.
Il a précisé que cette situation est difficile à gérer car ceux qui devraient contribuer à protéger cette richesse naturelle sont les premiers à détruire cet endroit.
Jean Claude Ndayishimiye a lancé un appel à tous les intervenants en matière de la gestion de l'environnement et aux autorités burundaises, leur demandant de fournir plus d’efforts dans la gestion de la biodiversité.