Cela fait un bon bout de temps que la route Nationale n°1 est en cours de réhabilitation au niveau des tronçons Bujumbura-Bugarama et Matongo-Kanyaru. Au total, 17 km de maçonnerie sont concernés comme l’a indiqué Désiré HAVYARIMANA, Directeur des travaux routiers au sein de l’office des Routes du Burundi, mardi 17 juillet 2018.

Le coût total des travaux est estimé à environ 18 milliards de francs burundais. La réhabilitation de cette route qui a débuté le 10 avril 2017 prendra fin le 9 février 2019, comme le stipule le contrat, a déclaré Désiré HAVYARIMANA. Il précise également que le niveau des réalisations des travaux a déjà atteint 75 %. Le Directeur des travaux routiers indique que les travaux consistent en la construction des bises, des dalots ainsi que des fossés de crêpes.

S’exprimant sur les causes de la dégradation de cette route, Désiré HAVYARIMANA précise que la route nationale n°1 a été victime des inondations de 2014 où tous les ouvrages qui étaient sous- dimensionnés ont cédé et d’autres étaient menacés par l’érosion.

Il a également fait savoir que la route a dépassé l’âge de vie et que par conséquent les ouvrages étaient fortement érodés. Il y a aussi des dégradations liées à l’environnement, a expliqué Désiré HAVYARIMANA, car les collines ne sont plus couvertes par la végétation qui empêcherait l’écoulement de l’érosion vers la route.

Selon le Directeur des routes, le trafic a sensiblement augmenté et le contrôle de la charge n’est pas réglementé, une autre cause qui explique la dégradation de cette route.

En ce qui concerne les stratégies pour la maintenir en bon état, le Directeur des travaux routiers au sein de l’office des Routes estime qu’il faut mettre en place une loi qui empêche les poids lourds de dégrader cette route en réglementant la charge à l’essieu.

Désiré HAVYARIMANA préconise aussi la limitation des vitesses pour éviter les dérapages de gros véhicules qui détruisent les caniveaux. Il prévoit également l’entretien régulier des routes.