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Le Président de l'AN explique les articles de la constitution à amender dans la province de Gitega

Politique
: publié Vendredi, le 12/01/2018 par NDARIBAZE Jean Marie

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Le Président de l’assemblée nationale l’honorable Pascal Nyabenda a réuni vendredi 12 janvier 2018 à Gitega les administratifs, les chefs des différents services, les forces de défenses et de la sécurité ainsi que les représentants de la société civile et de la population pour échanger sur les articles de la constitution du Burundi que le gouvernement a amendé.

L’honorable Pascal Nyabenda indique que l’amendement de la constitution vient pour répondre aux doléances de la population à travers les descentes effectuées par les autorités dans le pays et le dialogue inter burundais.

Les conclusions des rencontres de Kayanza et Gitega entre les politiciens, les leaders religieux et la société civile ont montré les burundais souhaite que certains articles de la constitution soient amendés parce ils ne concordent plus avec le temps.
Il indique que l’article 297 de l’actuelle constitution montre comment la constitution peut être révisé. Selon les termes de cet article, le Président de la République, en consultation avec le gouvernement peut demander la révision de la constitution et/ou si la moitié de l’assemblée nationale ou du sénat le demande.

Pour le cas ponctuel, le Président s’est concerté avec le gouvernement tout en précisant que le changement de la constitution va se faire par referendum.

En proposant cette révsion de la constitution, le gouvernement a voulu aussi s’ajuster à l’intégration régionale (EAC) en ce qui concerne l’année budgétaire qui va de janvier à décembre au Burundi alors que dans les autres pays de l'EAC elle couvre la période de juin à juillet, a expliqué Pascal Nyabenda.

La nouvelle constitution aura 292 articles contre 307 qui composent la constitution actuelle, a dit le Président de l'Assemblée Naionale.

Concernant le pouvoir exécutif, le Président de la République sera élu pour un mandat de 7 ans et aura droit à 2 mandats successifs. Le Président de la République sera assisté par un vice président d’ethnie et de parti différents à ceux du Président.
Il aura un Premier ministre qui sera chef du gouvernement, qui sera nommé par le Président de la République et qui aura pour tâche de superviser les actions de tout le gouvernement.

La prochaine constitution confère au Chef de l’état des pouvoirs énormes qui placent le pays sous un régime semi parlementaire et semi présidentiel c’est-à-dire que le Président peut dissoudre l’Assemblée nationale mais cette dernière n’a pas le droit de déstituer le Président.

Le Président de l'Assemblée nationale précise également que si le Premier ministre démissionne, c’est tout le gouvernement qui sera démissionnaire.

Il a précisé aussi que le projet de constitution prévoit que les anciens présidents ne siégeront plus au sénat comme des sénateurs mais comme des volontaires et que la nouvelle constitution sera opérationnelle avec les élections de 2020.

Concernant le respect des droits de l’homme, la nouvelle constitution précise qu’aucun burundais ne sera poursuivi par des juridictions étrangères.

Dans la nouvelle constitution, l'art. 9 stipule que la capitale du Burundi est fixé à Bujumbura mais que le gouvernement peut décider de distinguer la capitale politique et économique, ce qui a réjouit la population de Gitega qui espère voir la capitale politique dans leur région.

Les articles qui parlent de la transition ont été supprimés parce qu’ils ne sont plus de l’heure tandis que les articles qui parlent des quotas ethniques dans le gouvernement, dans les forces de défenses et de sécurité n’ont pas été changés.

Pour les femmes qui demandent de revoir à la hausse les 30%, le Président de l’assemblée nationale répond qu’il n’est pas là pour enrichir la constitution mais plutôt pour expliquer les articles qui ont été amendés.

Pour ceux qui disent que les batwa sont sous représentés, il indique que les places des batwa sont connues. Il s'agit de 3 deputés et 3 senateurs mais la nouvelle constitution invite les batwa à s'affilier dans les partis politiques pour qu’ils soient représentés à tous les échelons.

Les militaires et politiciens en détachement peuvent se faire élire dans tous les échelons et après son mandat il peut rejoindre son poste d’attache,a souligné l’honorable Pascal Nyabenda.

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