CNC: des sanctions sévères envers les journalistes et les médias en dehors de la loi
Politique
: publié Jeudi, le 16/11/2017 par
NDARIBAZE Jean Marie
Imprimer
Le conseil national de la communication (CNC) a organisé une conférence de presse jeudi 16 novembre 2017, à l’occasion de la semaine dédiée à 10ans de la régulation des médias au Burundi et au jubilé d’argent de l’existence du CNC.
Le Président du CNC Kalenga Ramadani a indiqué que depuis janvier 2018, tous les médias qui n’auront pas signés leurs cahiers de charge ne vont plus travailler sur le territoire burundais.
Il en est de même pour les journalistes qui ne se sauront pas inscrits dans le registre national des médias où il dit que ce geste qui aide les journalistes à travailler dans la légalité et protège ces derniers avec leurs matériels dans l’exercice de leur métier. Concernant la livraison de la carte de presse Kalenga Ramadani dit que le projet de loi pour amender la loi sur la presse est à l’Assemblée Nationale et qu’après son adoption, la carte sera délivrée à tout journaliste inscrit dans le registre national des médias.
Le Président du CNC Kalenga Ramadani précise que la loi qui régit le métier de journalisme empêche aux journalistes de demander une autorisation quelconque dans une entité administrative mais souligne que par responsabilité sociale des journalistes, ils peuvent s’annoncer pour leur sécurité et le bon déroulement des activités.
La nouvelle loi sur la presse empêche aux organes de presse de ne plus faire travailler le journaliste quelque soit son niveau social (stagiaire, pigiste ou autre) sans contrat de travail.
Concernant la réouverture de la radio CCIB-FM qui a été fermée suite à un éditorial sur les massacres des burundais en RDC, Kalenga Ramadani dit que les responsables de ce médium ont fait grand-chose pour avoir écrit une lettre de demande de pardon au CNC. Il précise néanmoins que ce médium n’a pas de rubrique des informations. Il n’a pas précisé toute fois à quand la réouverture de ce média, mais précise que lors de la prochaine assemblée générale, ils vont analyser ce cas.