Rentrée judiciaire 2017-2018: le Président de la République félicite le secteur judiciaire pour ses réalisations
Justice
: publié Vendredi, le 22/09/2017 par
HAKIZIMANA Placide
Imprimer
Le Président de la République du Burundi Pierre Nkurunziza a procédé vendredi 22 septembre 2017, à l’ouverture de la rentrée judiciaire, édition 2017-2018. Le thème choisi pour cette année: « Accès à la Justice, contribution des Juridictions et des services de la Justice ».
Dans son discours, le Président de la République du Burundi a félicité le secteur judiciaire pour les réalisations de l’année judiciaire passée. Il a indiqué que le Burundi a gagné tous les procès de l’extérieur du pays. Pierre Nkurunziza a demandé aux magistrats de bien travailler afin de donner une belle image au pays. La vrai justice montre la souveraineté du pays, a-t-il annoncé. Le Chef de l’Etat a demandé alors aux magistrats de combattre la corruption et de bien respecter la déontologie professionnelle. Il leurs a aussi demandé d’être impartiales dans leurs jugements qu’ils rendent.
Quant au Ministre de la Justice Aimée-Laurentine Kanyana, elle a vivement remercié le Chef de l’Etat qui a accepté de venir honorer la rentrée Judiciaire de l’année 2017-2018. Et d'indiquer que le Chef de l’Etat est lui même le Magistrat Suprême, a-t-elle annoncé. Aimée-Laurentine Kanyana se rejouit de la grâce présidentielle accordée aux prisonniers concernés qui a permis le désengorgement des prisons. Elle n’a pas manqué aussi de remercier quelques organisations non gouvernementales internationales qui appuient le secteur de la justice. Elle a cité entre autre le PNUD, le CICR ect....
En marge de la rentrée judiciaire, le Chef de l'Etat a primé les magistrats qui ont bien travaillé l’année dernière. Le 1er groupe a reçu un certificat d’honneur et une enveloppe de 500 mille francs burundais tandis que le 2ème groupe a reçu un certificat d’honneur plus une enveloppe de 300 mille fbu.
Le Magistrat Suprême a demandé que ces derniers soient cotés élite.
Ces cérémonies ont connues la participation des hautes autorités du pays, les diplomates accrédités à Bujumbura, les corps de défense et de la sécurité, les représentants des différentes confessions religieuses et de la société civile.