Le processus de redéploiement du personnel enseignant au Burundi, se poursuit. Lundi 28 août 2017, c’était le tour des enseignants des écoles publiques de la Mairie de Bujumbura. Les activités se sont déroulées dans la grande salle de l’école secondaire technique de Kamenge ETS.

Comme dans les phases précédentes du redéploiement, c’est une opération qui devrait se terminer en un jour y compris les réclamations. La procédure est toujours la même, elle commence par la lecture des critères pour ceux qui ne sont pas concernés par le déploiement. Ces critères sont au nombre de quatre: les enseignants ayant l’âge de 50 ans et plus, les ex-mandataires politiques, ceux qui présentent un handicap physique et enfin, les leaders syndicaux.


Des critères objectifs ont été préétablis pour bien mener cette activité. Le président de la commission nationale chargée le redéploiement Victor Ndabaniwe a indiqué chaque enseignant doit avoir une charge minimale de 18 heures chaque semaine. Celui qui ne remplisse pas cette charge horaire devrait dispenser le complément dans une autre école, c’est qu’on appelle la navigation, a-t-il précisé.

Même les responsables des écoles auront désormais des cours à dispenser. Le directeur, le préfet des études et le directeur d’internant doivent avoir une charge horaire de 6 heures par semaine.

Le président de la commission en charge du redéploiement a fait savoir que cette opération a été motivée par les lamentations de certains parents qui sont contraints parfois de payer les enseignants en raison de l’insuffisance de ces derniers dans certaines écoles.