L’église anglicane du Burundi diocèse de Bujumbura en collaboration avec la fondation TABITA Action et la présidence de la commission vérité et réconciliation(CVR) ont organisé mardi 22 août 2017 à Bujumbura, une conférence sur le phénomène des enfants de la rue et la mendicité au Burundi.

Cette conférence a pour thème : « la problématique des enfants en situation de la rue et les personnes vulnérables». Etaient invités dans cette conférence les cadres du ministère des droits de la personne humaine, des affaires sociales et du genre, les représentants des confessions religieuses, la société civile œuvrant dans ce secteur.

Dans son discours d’ouverture Mgr Eraste Bigirimana de l’église anglicane a indiqué que le phénomène des enfants en situation de la rue et les mendiants est complexe. Il nécessite donc une coalition des différents partenaires pour éradiquer ce fléau qui est une bombe à retardement dit-il. Et d’ajouter que le rôle des confessions religieuses est d’une importance capital soit au niveau matériel, moral et spirituel.

L’assistant du ministre des droits de la personne humaine, des affaires sociales et du genre Madame Elisa Nkerabirori qui a représenté le ministre dans cette conférence, a fait savoir que l’objectif dans cette rencontre est d’alerter l’opinion nationale et internationale sur la problématique des enfants de la rue et de la mendicité observés dans les centres urbains en vue de leur réinsertion et réintégration communautaire.

Elle a rappelé en outre que le problème des enfants de la rue n’est pas l’apanage du gouvernement du Burundi. Il concerne tout burundais épris de la lutte contre la pauvreté et la promotion du développement de tout homme a-t-elle martelé.

Elle a terminé ses propos en remerciant les confessions religieuses et la société civile qui se sont levées main dans la main pour contribuer à éradiquer ce phénomène. A la fin de cette conférence, les participants ont émis une série de recommandations comme la sensibilisation des ménages pour prendre leur responsabilité en vers leurs enfants, permettre les hommes d’église à fréquenter les centres de transit pour contribuer spirituellement, amener également des témoins de ceux qui ont réussi la réintégration.