Une délégation de médiateurs internationaux dans le dialogue inter burundais qui effectuent une visite au Burundi a rencontré lundi 21 août 2017, certains membres du gouvernement dont la Ministre de la justice Aimée Laurentine Kanyana.
La Ministre de la justice a indiqué que parmi les points sur lesquels ils ont échangé avec cette délégation figure en premier lieux la question d’inclusivité dans le dialogue inter burundais.

Selon Aimée Laurentine Kanyana, la position du gouvernement sur ce point n’a pas changé. Les gens accusés de crimes graves comme ceux qui ont voulu renverser les institutions de la République ne peuvent pas être impliqués dans ce dialogue.
« Les putschistes ou tout autre criminel qui a été attrapé en train de perturber la sécurité en utilisant les armes, qui encourageait les jeunes afin de détruire les infrastructure publiques, tous ces gens ne sont pas dignes de participer au dialogue » a précisé la Ministre. Selon elle, si on leur permet d'y participer, ce dialogue ne va pas avancer car ils ont déjà montré leur position qui n'est pas du tout constructive.

Aimée Laurentine Kanyana insiste que le dialogue soit rapatrié puisque la sécurité règne sur tout le territoire et que toutes les dispositions sont prises pour sécuriser toutes personne qui voudrez participer au dialogue. Pour la représente du gouvernement, ceux qui ne sont pas recherchés par les mandats d'arrêts internationaux sont libres. Comme elle l’a dit, même ceux qui sont poursuivis gagneraient à rentrer dans le pays car même s’ils seront jugés, ils ne vont pas mourir car le pays a aboli la peine de mort.

D’autres questions évoquées dans cet entretien sont notamment la libération des prisonniers politiques et le retour des réfugiés dans leur pays.