L'Ecobank/Burundi donne les raisons de licenciement de ses 70 employés
Economie
: publié Vendredi, le 18/08/2017 par
BIGIRIMANA Raphaël
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La banque commerciale Ecobank a organisé vendredi 17 août 2017 un point de presse aux hommes des médias. L’Ecobank voudrait informer le public sur les cas de 70 employés licenciés pour des raisons économiques de cette banque.
L’Administrateur Directeur Général (ADG) de l’Ecobank Victor NOUMOUE indique que le code de travail prévoit que les raisons économiques peuvent être de deux ordres : les performances de l’entreprise et la réorganisation du travail.
Pour l’Ecobank, le licenciement de ses employés est comme une conséquence de l’opération de restructuration du système d’activité d’Ecobank laquelle restructuration a consisté dans l’adoption de la digitalisation des services pour renforcer l’inclusion financière.
L’ADG de l’Ecobank fait savoir que cette restructuration a permis la réduction des opérations de la banque. Cela a entrainé la réduction d’un certain nombre d’agences. C’est ainsi que l’Ecobank a dû se séparer de certains de ses employés a martelé l’ADG de l’Ecobank.
L’ADG de l’Ecobank a aussi indiqué que les critères de sélections ont été arrêtés en commun accord avec le personnel et cela dans le respect du code de travail (âge, niveau académique, charges familiales, ancienneté et performance).
L’ADG de l’Ecobank a aussi précisé que la banque a offert quelques avantages non prévu par la loi burundaise aux personnels licenciés, entre autre 12 mois d’indemnité, remboursement de crédit à un taux bonifié de 4٪ contre 18٪ pour le taux clientelisé, douze mois de sursis avant le début du paiement des crédits, possibilité aux personnels licenciés de se reconvertir en agent bancaires agrées avec un cabinet ad hoc pour les y aider.
Comme l’Ecobank propose des indemnités additives à ce qui est prévu par la loi, la banque a exigé à son tour la signature d’une décharge, un protocole d’engagements. Ce que le personnel licencié n’a pas fait, a indiqué l’ADG de l’Ecobank.
Les journalistes ont voulu savoir si ce n’est pas la faillite de l’Ecobank qui est le mobile de ce licenciement ou bien de dénoncer le nœud du problème de ce licenciement. L’ADG a fait savoir que l’Ecobank occupe la 3è place au Burundi après la BANCOBU et la BCB. Il continue en disant que pour couvrir toutes les communes du pays l’Ecobank a opté la politique de digitalisation en utilisant les Smartphones ou les ordinateurs pour que les clients puissent effectuer des opérations bancaires sans se déplacer.