Le secteur agricole devrait bénéficier d’un fonds pour la couverture des risques liés aux aléas climatiques
Economie
: publié Jeudi, le 15/06/2017 par
NYANDWI Dieudonné
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Le Président de l'organisation "Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l'Evolution des Mentalités" PARCEM en sigle Faustin NDIKUMANA a animé une conférence de presse jeudi 15 juin 2017, une conférence qui a passé en revue la problématique du secteur agricole et qui a proposé quelques solutions à y apporter.
Le Président de la PARCEM estime que la seule main d’œuvre de la femme rurale ne suffit plus pour nourrir le Burundi et préconise l’augmentation du nombre d’exploitants agricoles professionnels dans un cadre de partenariat public-privé. Selon Faustin NDIKUMANA, il faut l’articulation du circuit recherche, vulgarisation et encadrement à la base.
Le Président de la PARCEM trouve incompréhensible que le secteur de l’agriculture qui contribue à 40% du PIB ne bénéficie pas d’un moyen de financement en l’occurrence une banque agricole ou un fonds pour la couverture des risques liés aux aléas climatiques en faveur des agriculteurs. En plus de cela il faut des mécanismes d’approvisionnement rapide en denrées alimentaires quand une crise surgit.
Selon Faustin NDIKUMANA, le Gouvernement devrait engager une volonté pour trouver une solution aux différents défis en matière agricole. Il propose de mettre en place une politique d’augmentation des terres cultivables et de créer un fonds pour les agriculteurs, sans oublier l’augmentation du budget agricole.
Faustin NDIKUMANA lance également un appel à la population, lui demandant de veiller à la gestion de la production agricole pour la saison culturale B.