L'union des partis de l'opposition extraparlementaire vient de réagir contre les allégations de l'opposition radicale burundaise. Dans une correspondance adressé au Président de la République Unie de Tanzanie et président en exercices de l'EAC, le président de l'opposition extraparlementaire, Jacques BIGIRIMANA lui demande de soutenir le facilitateur au dialogue inter burundais le président Benjamin Mkapa, dans ses efforts de résolution du conflit burundais. Néanmoins, cette opposition s’indigne contre l’attitude irresponsable de certains leaders de l’opposition radicale qui, profitant de leur situation dans les pays qui les hébergent osent plaider pour des sanctions contres leurs compatriotes restés au pays. Selon cette union des partis politique, les représentants des missions diplomatiques accrédités à Bujumbura peuvent témoigner que le Burundi est en paix contrairement aux dires de l’opposition radicale. Beaucoup de réfugiés sont de retour d’autres sont sur le point de rentrer, exceptés ceux qui sont retenus ou manipulés politiquement. A cet effet, l’opposition politique extra parlementaire demande aux politiques et à d’autres personnes qui ne se reprochent de rien de regagner le bercail. Elle demande en outre aux chefs d’Etats de l’EAC de réfuter les messages de cette opposition radicale qui s’est signalée dans sa tentative manquée de renverser les institutions burundaises en 2015. Elle demande au président en exercice de l’EAC d’empêcher que ces radicaux ne déstabilisent le Burundi à partir de l’union ou l’autre pays membre ou pas de l’EAC. Pour clore, cette opposition extraparlementaire demande au président en exercice de l’EAC de prendre des mesures de nature à renforcer la concertation entre les Etats membres de l’EAC, pour la résolution pacifique de leurs problèmes et aider le Burundi et le Rwanda à s’asseoir ensemble afin de résoudre le conflit qui les oppose pour le moment et faire cesser les provocations du Rwanda.