Le 18ème sommet ordinaire des Chefs d’Etat de la Communauté Est-Africaine (EAC) qui se tenait à Dar-Es-Salaam en Tanzanie, a clôturé ses travaux samedi 20 Mai 2017, par l’élection de KAGUTA Museveni Président de l’Ouganda comme Président en exercice de l’EAC pour les 12 mois à venir.

Dans son discours, Museveni a indiqué que le mot d’ordre qui doit guider la communauté est-africaine est : prospérité, sécurité et solidarité. Il a par ailleurs indiqué que très prochainement, la communauté est-africaine va envoyer une délégation d’experts à Bruxelles pour plaider en faveur de la levée des sanctions que l’U.E a imposées au Burundi, un des membres de cette communauté. Le Président Museveni a ainsi déclaré que les 5 pays de l’EAC restent très solidaires et que l’U.E ne peut pas venir négocier les accords de partenariat économique (APE) avec un des états membres sans avoir parlé en 1er lieu avec tout le bloc. Et de se poser la question suivante : "comment l’U.E veut-t-elle signer les APE avec le Burundi membre de l’EAC, alors qu’elle lui a imposé des sanctions?"

Lors de ce sommet, le facilitateur dans le dialogue inter- burundais Benjamin MKAPA a présenté le rapport indiquant l'état des la facilitation qu'il pilote.
Les chefs d’Etat de l’EAC ont salué le contenu du rapport du facilitateur et l’ont unanimement félicité pour le travail déjà fait.

Le 1er Vice-Président de la République Gaston SINDIMWO qui avait représenté le Chef de l'Etat, a salué l’esprit de solidarité affiché par les cinq pays de la communauté est-africaine.

S’exprimant au sujet des accords de partenariat économiques, Gaston SINDIMWO a indiqué que s’il faut signer un tel accord, les pays de la communauté doivent le faire ensemble sans laisser derrière aucun pays membre. Pour le 1er Vice-Président de la République, il est inadmissible pour le Burundi, de signer un tel accord alors qu’il est sous embargo.

Les pays de la communauté sont d’accord, précise-t-il, soit pour adhérer ensemble ou se retirer tous.