Le ministère de la justice a organisé ce vendredi 17 Février 2017 une conférence de presse, au cours de laquelle il annonce l'étape de la mise en application de la grâce présidentielle du 03 Janvier 2017. Léa Pascasie NZIGAMASABO, présidente de la commission chargée du suivi des dossiers pénitentiaires et judiciaires des détenus a dit que 2264 détenus sont déjà relaxés parmi 2500 qui seront libérés.
Dans le cadre de la protection des bénéficiaires de la mesure de grâce, Léa Pascasie NZIGAMASABO indique que la liste de ceux qui ont été relaxés a été envoyée au ministère de l’intérieur pour assurer l’encadrement et le suivi de ceux qui ont été relaxés. Le ministère de l’intérieur va se charger de dispatcher les différents listes dans les provinces respectives afin que l’on puisse suivre jour à jour la situation sécuritaire de ces personnes là, explique-t-elle. Concernant ceux qui ne sont pas encore relaxés, souligne-t-elle, c’est une question de temps, la commission est en train d’analyser leurs dossiers. Il s’est posé quelques problèmes. Au niveau administratif, elle précise qu’on pouvait trouver des cas où la personne a été mal identifiée au niveau de la juridiction. Dans d’autres cas les dossiers pénitentiaires n’avaient pas été régulièrement complétés. Mais d’ici peu, rassure-t-elle, le chiffre annoncé de 2500 prisonniers qui doivent être libérés sera atteint. Avec les recours, on pourra même aller au-delà parce si quelqu’un se retrouve dans la fourchette de ceux qui doivent bénéficier de la mesure, on va le libérer.
Pour les détenus qui ont bénéficié de cette grâce présidentielle mais ayant encore des dommages et intérêts à payer; Léa Pascasie NZIGAMASABO indique que la commission a conçu un document dans lequel est mentionné que lé bénéficiaire de la mesure s'engage à payer toutes ses dettes.Les différents actes d’engagement vont être dispatchés dans les différents parquets de la république pour pouvoir procéder à l’exécution de l’acte. Ce sont les procureurs qui vont contraindre les différents bénéficiaires de la mesure de grâce à payer ces sommes aux bénéficiaires.
Parlant toujours des détenus,une fouille perquisition a été organisée par la police à la prison centrale de Mpimba.16 boules de chanvre, 24 kg de sucre et une boîte de levure, généralement utilisés dans la fabrication des boissons prohibés, une cartouche de kalachnikov, une machette, des téléphones et des produits Brarudi, c'est le gros des objets saisis lors de cette opération . Moise NKURUNZIZA porte parole adjoint du ministère de la sécurité fait savoir qu'ils sont étonnés de trouver ces objets dans une prison. Mais si les enquêtes révèlent une complicité de la part des policiers qui gardent la prison, les responsables seront sanctionnés conformément à la loi.