Le centre de recherche'' duhabuze Iragi Kama relu butin du'' (CERDIK) en collaboration avec la faculté de lettre et des sciences humaines de l'Université du Burundi a organisé vendredi 3 Février 2017 une conférence scientifique sous le thème "Patrimoine culturel facteur de développement". Cette coférence s'est déroulée dans l'Amphithéatre Jean Baptiste NTAHOKAJA de l'université du Burundi au Campus Mutanga. Ferdinand MBANZAMIHIGO, chef de département d'Etude Africaine indique que la culture englobe la culture matérielle et la culture immatérielle. La culture matérielle est composée de ces objets. Il s'agit des montagnes des rivières et des vallées qui ont une signification historiques. Tandis que au niveau de la culture immatérielle, on a des aspects comme l'éducation traditionnelle, les valeurs liées à la maternité. C'est une caractéristique unique des burundais qui forme le patrimoine. Ferdinand MBANZAMIHIGO dit qu'on perd ce patrimoine on devient un burundais incomplet voire même aliénés. Il indique le patrimoine culturel peut être exploiter scientifiquement si ce patrimoine aussi bien matériel que immatériel est bien entretenu et protégé. Il est possible de créer des industries culturelles. Les métiers liés à la culture vont permettre à des diplômés de gagner leur vie. Ils vont aussi permettre la rentrée des recettes dans les caisses de l'Etat. Ferdinand MBANZAMIHIGO fait savoir que c'est là où résident l'importance de l'exploitation scientifique touristique et du patrimoine culturel. Ferdinand MBAZAMIHGO signale que le Burundi ne donne pas la valeur à l'entretien des sites touristiques. A titre d'exemple la forêt de Mpotsa et les bosquets sacrés, qui étaient plantés à l'occasion de l'intronisation des rois et des princes ont été détruits au profits des champs. Des infrastructures publiques ont été aménagées sur des sites archéologiques avant qu'ils n'aient été exploré ou porté à la connaissance du public.