Le Ministère de l’eau, de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme a organisé mardi 4 octobre 2016, un atelier sur la présentation de la prévision météorologique saisonnière valable pour les mois d’octobre, novembre et décembre 2016, ainsi que l’évolution du phénomène LA NINA.
Le prévisionniste à l’IGEBU Godfroid NSHIMIRIMANA a insisté que seul l’IGEBU a le droit de fournir une information de la météorologie. C’est après que de fausses informations aient circulées faisant croire qu'il ne pleuvra pas jusqu’au mois de décembre.
Le Secrétaire Permanent au Ministère de l’Agriculture, Simon Sindayigaya qui a ouvert l’atelier a dit dans son discours, que le gouvernement du Burundi est conscient des effets néfastes des phénomènes extrêmes climatiques (El-niño ou LA NINA) qui ont causé dans le passé des catastrophes humanitaires. Suite à cette situation, le gouvernement a même décrété la famine dans les provinces du nord suite au phénomène LA NINA de 2000 et de 2004.
C’est dans le cadre de préparation à la réponse et dans le cadre d’informer la population que l’Institut Géographique du Burundi « IGEBU », appuyée par le Projet d’aménagement des Bassins Versants et d’amélioration de la résilience climatique « PABVARC », a organisé cet atelier.
Dans cet atelier qui a eu lieu à l’Hôtel Safari Gate à Bujumbura, le Directeur Général de l’IGEBU a défini la prévision saisonnière du climat comme description qualitative de la pluviométrie prévue sur différentes régions du pays. Cet atelier regroupait les utilisateurs clé de l’information météorologiques dans leurs activités de routine. C’étaient entre autres : les directeurs provinciaux de l’Agriculture et de l’Elevage, les médias, les coordonnateurs provinciaux de la protection civile ainsi que les secrétaires provinciaux de la Croix Rouge du Burundi.
Le Directeur général de l’IGEBU a dit que le phénomène LA NINA est en cours de développement pour cette saison d’octobre à décembre. Selon le Directeur général, ceci pourra causer un déficit de la pluviométrie sur l’ensemble du pays et ses répercussions sur le plan humanitaire et économique. Cependant le Directeur général a recommandé de conjuguer les efforts pour faire face à ce phénomène dans le but d’alléger les souffrances de la population.
Comme l’a dit le Directeur général de l’IGEBU, c’est devenu une coutume, au début de chaque saison culturale, que l’IGEBU appuyé par ses partenaires organise un atelier pour informer le public sur le comportement de la saison.
Cet atelier précède une conférence de presse qui a été organisée au début du mois de septembre 2016, dans le but que les médias informent la population et coupe cout aux rumeurs qui disaient qu’il n’y aura pas de pluie jusqu’au mois de décembre.